Inertie oblige, la stratégie du PEHVO s'oriente vers une accentuation de la pression sur les autorités communales et subséquemment, vers un appel à l'étage politico-administratif supérieur.
Impliquer le Département du Jura et la région franc-comtoise nous semble en effet nécessaire pour garantir, dans un 1er temps, un débit adéquat des eaux à la sortie du lac des Rousses.
Sur le long terme, la conclusion d'une convention franco-suisse s'avère indispensable pour assurer une gestion concertée et bien pensée de l'ensemble des problématiques liées à l'état sanitaire de L'Orbe supérieure.
Suite à la séance du 29 novembre 2010, la Fédération de pêche du Jura va procéder à un monitoring de plusieurs tronçons de rivière sur France (inventaire, comptage, mesure des différentes espèces de poissons que l'on peut encore trouver)...
D'autre part, un certain nombre d'analyses d'eau seront également effectuées. En principe et en fonction des conditions météo, ce sera pour le 6 et 7 Juin.
Le PEHVO ne se réjouit pas d'avance des résultats !
25 janvier 2011
Chers amis du PEHVO,
Voici quelques nouvelles de notre association :
SESA + France
Suite au constat du mauvais réglage de la "Planche Paget" et au problème des cailloux toujours présents, le SESA a convoqué sur place les différents intervenants. Une délégation du PEHVO a également été invitée à cette séance. Vous trouverez en pièce jointe le compte rendu.
Nous allons répondre à ce pv en démontrant toute notre détermination et en particulier sur le point concernant une future convention.
Qualité de l'eau
Nous avons reçu un courrier de la part du SESA, concernant un éventuel dysfonctionnement de la station d'épuration de Bois d'Amont, en particulier sur la teneur élevée en phosphore de plusieurs échantillons récoltés dans le courant 2010. Avant de se prononcer à ce sujet, une réflexion et une bonne compréhension de ces analyses est obligatoire. Dans tous les cas, ceci démontre qu'à force de "secouer" le cocotier, certaines réponses à nos interrogations arrivent sur le tapis. Nous vous tiendrons au courant de l'évolution des choses.
Divers
Prochain article dans la Feuille d'Avis de la Vallée de Joux (FAVJ) : L’importance de l'Orbe pour la reproduction de la truite Lacustre (Jean-Daniel Meylan et Yves Meylan)
Vous trouverez également la liste d'adresses que vous voudrez bien compléter si nécessaire et nous la retourner.
Un ouvrage est en préparation sous la conduite de M. Gilbert Capt "les eaux capricieuses de la haute vallée de L'Orbe" C'est un livre qui se place dans la lignée de ce qui avait été fait pour le parc Jurassien.
Au plaisir vous retrouver prochainement.
Joël Meylan
Président du PEHVO
13.02.2011
Énorme pompage dans le lac des Rousses et épandage de fumier sur des sols gelés comme du béton...
Le PEHVO réagit dans la presse locale !
Communiqué paru dans la Feuille d'Avis de La Vallée de Joux du 10 février 2011
Des canons à neige et du fumier - Le PEHVO réagit !
Notre association est plus que jamais au chevet de l’Orbe. L’incompréhension de deux faits notoires constatés ces derniers jours nous rend aujourd’hui particulièrement attentifs et nous pousse à sortir de notre silence.
D’un côté français de la frontière, on est actuellement en train de produire de la neige de culture à grands coups de pompage dans le lac des Rousses et ce, pour alimenter des canons en vue de l’enneigement du parcours de la Transjurassienne. Si l’utilité de ces canons à nos altitudes est indirectement liée à la pression touristique (ce qui, soit dit en passant, n’est pas notre affaire), c’est bien la manière de faire qui provoque notre étonnement, voire notre écœurement. En effet, il faut savoir que l’on utilise pour cette opération de l’eau qui a été pompée, filtrée, transportée, et donc prête à être consommée. De plus, ce précieux liquide ne retournera manifestement pas dans le bassin versant ! Cherchez l’erreur.
Chose également des plus étonnantes, de ce côté-ci de la frontière, l’on se permet d’arroser de purin et autres fumiers des sols gelés comme du béton, ce qui est formellement interdit par la loi sauf dérogation préfectorale.
Hormis le fait de vider les fosses à purin, l’on peut dès lors se poser la question de l’intérêt réel d’un tel épandage et de ces conséquences ? Quelle est la valeur ajoutée et que va-t-il se passer si de fortes pluies arrivent avant le dégel ? Si la communauté paysanne peut nous éclaircir, nous sommes preneurs.
Dans les deux cas, le constat est révélateur: les intérêts économiques ou corporatistes priment sur le respect des milieux naturels et une bonne gestion de nos ressources. Des attitudes qui font que la lente agonie de l’Orbe peut se poursuivre en toute impunité.
Il appartient dès lors au PEHVO de faire en sorte que cela ne se passe pas dans l’indifférence générale.
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17.02.2011
Les agriculteurs réagissent à l'article du PEHVO
Réponse à l'intervention du PEHVO du 10 février 2011
L'épandage du fumier n'est pas interdit
Le 10 février dernier, dans les colonnes de ce journal, le PEHVO (groupe pour la Protection des Eaux de la Haute Vallée de l’Orbe) a dénoncé les épandages d’engrais de ferme que les agriculteurs
de la Vallée de Joux ont effectué en fin janvier et début février. Selon le PEHVO, l’épandage de purin et fumier est interdit et pourrait porter préjudice à la qualité des eaux de l’Orbe; le
groupe se pose d’autre part la question de l’intérêt d’une telle pratique!
Il est vrai que les conditions météorologiques exceptionnelles de cet hiver ont incité les éleveurs d’ici et d’ailleurs à transporter et épandre leur fumier plus tôt que d’habitude. Pourquoi? La
mesure est-elle correcte?
Il faut tout d’abord différencier les engrais de ferme selon leur état physique et par la suite les risques de pollution qu’ils peuvent engendrer. Le fumier (état solide) présente peu de risque;
quant aux engrais liquides, lisier et purin, ils peuvent provoquer un problème de pollution des eaux, s’ils ne sont pas utilisés de manière conforme aux bonnes pratiques agricoles. C’est
pourquoi, ces derniers ne sont pas autorisés à l’épandage en période hivernale (hors période végétative), d’autant plus si les sols sont gelés, couverts de neige, saturés d’eau ou desséchés. Dans
des cas exceptionnels et moyennant une autorisation préfectorale préalable, un épandage limité et prudent est toutefois possible.
Et le fumier?
L’épandage de fumier en hiver n’est pas interdit et aucune autorisation préalable n'est nécessaire. Les risques de ruissellement sont faibles, d’autant plus si le fumier est distribué sur des
parcelles planes ou peu pentues. Selon les contrats Ecopac en place, il n’est pas autorisé de mettre des fertilisants, quels qu’ils soient, sur les premiers mètres des rives de l’Orbe.
Les éléments fertilisants contenus dans le fumier et en particulier l’azote sont peu disponibles en leur état premier et peu volatiles, au contraire du purin et lisier.
Ils doivent subir des transformations avant de devenir absorbables par la plante en période végétative, d’où l’intérêt d’épandre cet engrais de ferme avant le printemps.
Lors d’une année normale, avec un hiver ordinaire, les épandages de fumier se font au printemps dans des conditions qui ne sont pas toujours idéales au niveau des sols. En effet les terrains
restent souvent humides et le passage des tracteurs et machines endommage parfois le sol en créant des ornières qui peuvent devenir des vraies «chenaux» de ruissellement!
La période propice à l’épandage au printemps est courte, car la nature explose rapidement en montagne. Une distribution tardive de fumier lorsque l’herbe pousse fait que le fumier ne reste pas
plaqué au sol, mais «lève» avec l’herbe; ceci peut provoquer une souillure du fourrage récolté avec comme corollaire des risques de contamination butyrique dommageable pour la qualité du lait de
fromagerie.
Conclusion
Vu les conditions climatiques exceptionnelles de cet hiver, les agriculteurs d’ici et d’ailleurs ont saisi à juste titre l’opportunité d’épandre leur fumier dans de bonnes conditions, au bon
moment, en préservant leur sol, tout en minimisant les risques de pollution. Ils ont réagi en entrepreneurs avertis et conscients des bonnes pratiques agricoles!
Jean-Pierre Rochat,
agriculteur et Président du GRIM
Guy Reymond,
conseiller agricole Prométerre
Feuille d’Avis de la Vallée de joux – Parution du 17 février 2011
Le mois de mars a été marqué par une accélération, non pas et hélas, de l'amélioration de l'état de L'Orbe supérieure, mais bien par une dégardation que l'on ne saurait imputer uniquement à la sécheresse persistante !
6 mars 2011
Appareil photo en bandouillère et l'oeil aux aguets, le député combier Dominique Bonny s'aère le long des rives de L'Orbe.
Le réultat, au demeurant édifiant, de cette chasse aux images choc est à visuliser ici
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Mi-mars 2011
PLANCHE PAGET
A priori, le problème récurant du débit munimum de la Planche-Paget n'est toujours pas réglé. Le délai fixé par le bureau Triform courant jusqu'au début mai, le Parc Naturel du Haut-Jura semble prendre son temps...
Inutile de dire que passé cette date butoir, le PEHVO va sérieusement veiller au grain !
STATION D'EPRATION DE BOIS-D'AMONT
Le fonctionnement de la STEP de Bois d'Amont laisse toujours à désirer. Et pas qu'un peu ! Au vu de l'apparition d'une sorte de mousse blanchâtre en aval de la station, les rejets de phosphates (détergents ?) continuent et la situation devient de plus en plus inquiétante eu égard à la sécheresse qui perdure..
Après un premier rapport très détaillé communiqué fin novembre 2010 à la Mairie de Bois d'Amont, le SESA revient aux nouvelles et adresse un nouveau courrier à l'exécutif communal.
Face à cette absence de réactivité , le PEHVO est déterminé à demander des explications à la DDT (Direction Départementale des Territoires du Jura) ainsi qu'au GRIM et aux communes de la Vallée.
Encore une affaire à suivre !
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Fin mars 2011
NUMERO SPECIAL...
Le numéro 12 de "45 minutes", le journal interne des Etablissements scolaires de la Vallée de Joux est entièrement consacré à L'Orbe. Merci au professeur Cédric André et à tous les élèves.
5 avril 2011
Suite à l'émission de la Radio Suisse Romande "Un dromadaire sur l'épaule" diffusée le 24 mars et les inepties qui se sont racontées à l'antenne (en particulier sur l'Orbe) le PEHVO a décidé de répondre au journaliste Cyril Dépraz, au Conseiller Municipal concerné, Laurent Muot de Bois-d'Amont, ainsi qu'a la Direction de la RSR.
Cette missive ainsi qu'une courte présentation de l'émission sont à consulter ici
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20 avril 2011
La Radio Suisse Romande répond de manière alambiquée au courrier du PEHVO.
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25 avril 2011
Histoire de se balader, une petite délégation du PEHVO s'est rendue à la Planche Paget. Cette petite virée conviviale, et au demeurant très instructive, vaut bien une petite galerie photo.
On en rigole encore... quoiqu'un peu jaune !
Début mai 2011
Les membres du PEHVO constatent, mesures à l'appui, une baisse régulière du niveau de L'Orbe à la Planche Paget... Normal, la vanne n'est toujours pas ouverte à sa cote "idéale" ! D'ici à penser que le syndicat des eaux fait pression sur le Parc Naturel Régional, il n'y a qu'une nageoire que nous agitons joyeusement.
Côté suisse, l'inspecteur de la pêche, M. Hofmann, signale que la convention transfrontalière est en cours d'élaboration et que c'est bien au niveau des communes concernées qu'elle devra être signée.
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29 mai 2011
Le PEHVO, toujours aussi inquiet face à l'état critique de l'Orbe et à l'inertie française, adresse un courrier au SESA. Celui-ci récapitule tous les points encore et toujours en suspens (régulation à la Planche Paget, émissions de phosphore à la STEP de Bois-d'Amont, importance de la convention internationale...).
Copie est adressée à la Conseillière d'Etat Jacqueline de Quattro avec quelques photos en prime, dont celle-ci :
de la manufacture
et de la
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Un petit guide pratique est aussi
à télécharger ici
Joël Meylan
Président
Rue de la Gare 17
CH - 1348 LE BRASSUS
Fixe : +4121 845 68 24
Portable : +4179 401 66 87
CCP : 12-467210-0
IBAN : CH33 0900 0000 1246 7210 0
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