Depuis sa création en 2007, le PEHVO, s’appuyant sur diverses études menées de part et d’autre de la frontière, a entrepris d'établir un bilan complet de l'état sanitaire et piscicole de L'Orbe Supérieure.

Le constat tiré de ces investigations n’est pas des plus brillants.

Pour faire court, l’on constate, côté français, un pompage annuel d’un million de m³ au Lac des Rousses, avec pour conséquence directe une forte baisse des débits en aval particulièrement en été.

Du côté suisse, le manque d’eau ainsi que le réchauffement de la rivière provoquent l’apparition d’algues et de mousses et l’on note une disparition progressive des salmonidés. A cela s’ajoutent des incidences réelles dues à l’agriculture et à la généralisation des mises en séparatif.

Militants ou citoyens attentifs, nous nous engageons à lutter pour la sauvegarde de L'Orbe supérieure et ce, en employant tous les moyens légaux et démocratiques.

Souvent les bottes dans l'eau, beaucoup d'entre nous vivent le terrain et constatent la lente agonie d'un cours d'eau autrefois très généreux et bien dans son lit.

Un constat qui amène à réfléchir et surtout à réagir !

Actions ou réactions, les axes

• Communiquer et expliquer au public et aux autorités les impacts réels du développement industriel et touristique sur l’écosystème de L’Orbe supérieure.
• Sensibiliser la population ainsi que les autorités politiques à la problématique que connaît le régime des eaux transfrontalier (du lac des Rousses au lac de Joux) et plus globalement, à l'impact du déséquilibre hydrologique entre les bassins versants du Rhin et du Rhône.
• Apporter notre soutien aux différentes démarches et actions des services de/des États et collectivités locales ou territoriales.
• Imposer un débit minimal contrôlé à la frontière franco-suisse (Convention internationale).
• Dénoncer l’irrespect des lois et règlements qui régissent le régime des eaux de L'Orbe supérieure, et ce des deux côtés de la frontière (Bassin versant).